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Paul Cupido

Photographe
Pays-Bas
Il n’y a plus grand défi pour un photographe que d’archiver l’invisible.
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Un équilibre entre ciel et soleil

Château Palmer 2012 sort de sa réserve : un cru harmonieux et envoûtant, qui séduit instantanément.

Ce jeudi 22 septembre, Château Palmer donne rendez-vous à tous les amoureux de grands vins pour la remise en marché de son millésime 2012. Après dix années de cave et d’évolution silencieuse à la propriété, Château Palmer 2012 sort de sa réserve : un cru harmonieux et envoûtant, qui séduit instantanément.

 
Un millésime de plaisir
Après dix ans d’ascèse en cave, Château Palmer 2012 renoue d’emblée avec son naturel volubile, sa profondeur aromatique, son voluptueux tissage de myrtille, de réglisse et d’encens. Il conserve au nez ce je-ne-sais-quoi d’abordable, de généreux sans esbroufe. Au toucher, c’est une caresse entre la pulpe et la soie. Un millésime envoûtant, onctueux et caressant, qui séduit instantanément, presque sans le vouloir.
 
Un millésime d'équilibre
D’un côté, des merlots solaires et exubérants ; de l’autre, des cabernets fins et aussi droits que précis. Deux entités qui s’harmonisent pour composer un vin expressif et parfaitement ancré dans son terroir. Moins atypique que son prédécesseur de 2011, Château Palmer 2012 a gardé la fraîcheur et la vigueur de sa première expression, avec un merlot puissant qui tient son rang sans submerger le grain du cabernet.
 
Un millésime d’avenir
Dix ans plus tard, Château Palmer 2012 continue de se tenir droit entre ciel et soleil, à l’équilibre entre profondeur et jeunesse, funambule et stable, magnifiquement tourné vers l’avenir. Mais patientez dix ans de plus, et il exprimera encore autrement le contraste vertigineux de ses origines, l’étonnante noce de l’exubérance des merlots et de la droiture des cabernets, dont la garde exhaussera la délicatesse…
 
« 2012 est le millésime des premières sensations biodynamiques. Nous ne sommes plus dans l’expérimentation ou la découverte mais dans une philosophie qui s’enracine : le terroir s’exprime pleinement… »
 
— Thomas Duroux, directeur de Château Palmer
 
Depuis 2010, Château Palmer conserve précieusement une part importante de sa production dans le caveau historique de la propriété. Si la semaine des Primeurs, qui a traditionnellement lieu à Bordeaux au printemps, reste l’occasion de présenter des vins ciselés pour la garde dans leur prime jeunesse, Palmer inaugure ainsi en 2020 un nouveau temps fort : la seconde et dernière mise en marché, après dix ans de veille minutieuse au château, d’un millésime prêt à être dégusté.

 

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Château Palmer 2012, Ten Years On
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PASSAGE DE RELAIS - PARTIE 2

Depuis quatre ans, le domaine est découpé en cinq îlots, des parcelles que les équipes retrouvent d’une saison à l’autre...

Depuis quatre ans, le domaine est découpé en cinq îlots, des parcelles que les équipes retrouvent d’une saison à l’autre, apprivoisent avec le temps, l’expérience et l’enracinement.

 

Le Cassena

C’est un îlot singulier, à trois kilomètres du château, bordé par la forêt et parsemé d’arbres fruitiers. L’ensemble « le plus varié » du domaine, puisqu’il compte, en plus des rouges, quatre cépages de blanc. Des vignes vigoureuses, qui requièrent chacune des tailles ou des soins différents. Étape particulièrement délicate, l’épamprage consiste à couper les rameaux en surnombre, parfois « épais comme des sapins de Noël », s’amuse Franck pour évoquer l’ampleur de la tâche. À ses côtés, le vaillant Médocain peut compter sur Isabelle, ex-assistante en classe maternelle, aussi habile à élever la vigne que les enfants. Et sur Christine, qui a reçu en février vingt roses des mains du directeur pour célébrer ses vingt ans de maison. Tous les trois témoignent d’une fidélité à la terre et d’une force de travail hors-du-commun.

 

Le Plateau

Ce sont les plus vieilles vignes, les plus proches de l’estuaire. Celles qui donnent les vins les plus fins. Le plateau des Brauzes est aussi l’îlot le « plus propre », disent souvent les vigneronnes, c’est-à-dire un terroir connu, apprivoisé. Il est la mémoire du domaine, situé juste derrière le château, là où le soleil se lève et les merlots rayonnent. Ex-menuisière, fière d’œuvrer désormais à la racine du bois, Aurélie mène une équipe motivée, à la fois satisfaite de « retrouver chaque année les mêmes parcelles » et curieuse d’expérimenter des techniques. Sur la parcelle 46, par exemple, le nombre de ceps a doublé pour atteindre 20.000 pieds par hectare. Sur la parcelle 16, on taille plus haut depuis cette année, avec un palissage à 1m80. Objectif : mieux comprendre l’écosystème, travailler sans relâche la robustesse et la résilience des vignes. À la fois un sacerdoce et une jubilation.

 

Domec

Driss est l’un des gardiens du domaine. Quand il a fini de travailler le merlot ou le cabernet de l’îlot Domec — un ensemble de treize hectares entre le chai et la route des vins — il dort dans le village, veille sur le château, nourrit les bêtes, assiste parfois à une naissance de veau ou de brebis, entouré de sa femme et de ses trois enfants. Sa philosophie : le « perfectionnisme », parce que « ça porte ses fruits ». « La connaissance intime des vignes nous facilite la tâche, confirme Émilie, on voit le résultat de notre travail d’une année sur l’autre ». La vigneronne a choisi Château Palmer pour « l’esprit pionnier », « l’absence de pesticide », la biodynamie. Millésime après millésime, les cinq membres de l’équipe constatent avec satisfaction que « la plante apprend à se défendre par elle-même ». Le vigneron donne l’impulsion et la nature suit.

 
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Winegrowers working in the vineyard with Château Palmer in the background
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La nature à l'œuvre

Le printemps n’en finit jamais d’être une surprise. Un surgissement.

Le printemps n’en finit jamais d’être une surprise. Un surgissement. Alors que les derniers travaux s’achèvent (acanage, pliage), la sève se réveille et la vigne se métamorphose : voilà les « rêves de l’hiver invités à la table des anges », pour reprendre la formule du poète Khalil Gibran. Les premiers bourgeons saillent sous leur fin duvet de coton, période de « débourrement » aussi miraculeuse que sensible aux soubresauts climatiques.

 

Ce sont « des semaines qui comptent double », explique Sabrina Pernet, directrice technique de Château Palmer. Le gel précoce de début avril a suscité une vigilance sans trêve, le renfort nocturne de bougies et d’éoliennes au chevet des Merlots. Depuis, les vignerons couvent les bourgeons, pulvérisent valériane et huile essentielle d'Hélichryse pour fortifier les rameaux jusqu’à la floraison. Le génie de la terre reprend ses droits et le souffle vernal réchauffe les cœurs.

 

Dans les prochains jours affleurera la pointe verte des Cabernet Sauvignon et le nouveau millésime sera révélé aux primeurs, avec sa promesse de fraîcheur aromatique et de souplesse tannique. Éclosion, résurrection : l’impérieux bal des saisons, fidèle à lui-même et toujours inédit, qui clôt la longue nuit de l’hiver et augure de radieux horizons.

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Château Palmer vines
L'œnothèque

Château Palmer & son Alter Ego

Les vins de Château Palmer. Ses mots. À partir d’une même philosophie, autant d’expressions de son terroir. Avec le temps, ces hommages à la nature environnante de l'appellation Margaux et à l’héritage de Château Palmer résonnent. Pas avec force ; mais tout en finesse, en élégance. Avec l’âge, les grands crus, les mots de Château Palmer, prennent plus de sens.

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"No vintage resembles the one before. This forces us to constantly question our practices, and prevents us from developing any automatisms. Our only guide is our palate."

Pierre-Baptiste Cormery, Cellar Worker, Château Palmer