Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience

Quelques gouttes du Rhône…

Photographie par Olivier Metzger

Hors-champ

Quelques gouttes du Rhône…

Hors-champ

Quelques gouttes du Rhône…

Une invitation au voyage, à travers les siècles et les terroirs.

Quelques gouttes du Rhône…

Voilà un vin qui porte bien son nom troublant : « Historical XIXth Century Wine ». Aucune trace de Palmer, de son château, ni même d’une appellation sur l’étiquette bleu nuit de ce vin rare qui emballe les amateurs.

Heading 1

Heading 2

Heading 3

Heading 4

Heading 5
Heading 6

Des encornets snakés et tempura d’asperges vertes, puis un suprême de pigeon et foie gras poêlé aux 5 épices en feuille de chou… Un plat inspiré de mes années parisiennes chez Joël Robuchon et au Bristol.

Mes années de « grandes maisons » m’ont beaucoup appris. Elles m’ont aussi ouvert les yeux : j’avais envie d’autres choses ! D’exercer mon métier autrement. Cette curiosité m’a toujours porté. C’est elle qui au Japon, à l’âge de 10 ans, me rend accroc aux émissions culinaires européennes. Elle encore qui me guide vers une école de cuisine à Tokyo pour apprendre la gastronomie française, en particulier ses produits, inconnus pour la plupart. Elle toujours qui me donne la force de sauter le pas à 27 ans : direction Paris ! Elle enfin, qui m’amène ici, en 2014, après qu’Hide Ishizuka, ancien sommelier au Château de Cordeillan-Bages, me parle d’un poste de chef à pourvoir. Deux mois d’essai plus tard, j’étais engagé.

I'm a link

Toujours différent. Les équipes de Chateau Palmer peuvent recevoir de 2 à plus de 20 personnes, tous les jours en période de primeurs ou à l’occasion de Vinexpo et moins fréquemment en plein été. Sans parler du menu, revu à chaque occasion. En fonction des saisons et des produits disponibles, je compose une carte, toujours empreinte d’un classicisme français auquel j’ajoute des petites touches japonaises : ici, une anguille découpée comme dans mon pays ; là, un sel relevé d’éperlans salés et séchés… Thomas Duroux la valide, puis l’accompagne des millésimes Maison. La suite se joue aux fourneaux, seul.

Sur une proposition de Art Photo Projects,  le photographe néerlandais Paul Cupido a été choisi pour inaugurer cette première édition. Sur plusieurs séjours réalisés à la propriété entre avril et octobre 2022, Paul Cupido, équipé des iconiques appareils Leica, crée en toute liberté pour évoquer l’histoire et les valeurs de Château Palmer : « Château Palmer m’a donné la chance de visiter le domaine, de rencontrer les vignerons et d’apprécier sa situation géographique, le long des rives fertiles de la Gironde. Je souhaite proposer une interprétation poétique de ces éléments, comme un compositeur traduit des sentiments en notes ou un vigneron interprète ce que la nature lui donne. »

Sur une proposition de Art Photo Projects,  le photographe néerlandais Paul Cupido a été choisi pour inaugurer cette première édition. Sur plusieurs séjours réalisés à la propriété entre avril et octobre 2022, Paul Cupido, équipé des iconiques appareils Leica, crée en toute liberté pour évoquer l’histoire et les valeurs de Château Palmer : « Château Palmer m’a donné la chance de visiter le domaine, de rencontrer les vignerons et d’apprécier sa situation géographique, le long des rives fertiles de la Gironde. Je souhaite proposer une interprétation poétique de ces éléments, comme un compositeur traduit des sentiments en notes ou un vigneron interprète ce que la nature lui donne. »

“ Je propose une interprétation poétique, comme un compositeur traduit des sentiments en notes ou un vigneron interprète ce que la nature lui donne.”
Driss — vigneron et gardien du domaine

Sur une proposition de Art Photo Projects,  le photographe néerlandais Paul Cupido a été choisi pour inaugurer cette première édition. Sur plusieurs séjours réalisés à la propriété entre avril et octobre 2022, Paul Cupido, équipé des iconiques appareils Leica, crée en toute liberté pour évoquer l’histoire et les valeurs de Château Palmer : « Château Palmer m’a donné la chance de visiter le domaine, de rencontrer les vignerons et d’apprécier sa situation géographique, le long des rives fertiles de la Gironde. Je souhaite proposer une interprétation poétique de ces éléments, comme un compositeur traduit des sentiments en notes ou un vigneron interprète ce que la nature lui donne. »

Author - Caption message
Paul Auster - To difficult soils
I'm an author name I'm a legend

Août 2020. It is a long established fact that a reader will be distracted by the readable content of a page when looking at its layout. The point of using Lorem Ipsum is that it has a more-or-less normal distribution of letters, as opposed to using 'Content here, content here', making it look like readable English. Many desktop publishing packages and web page editors now use Lorem Ipsum as their default model text, and a search for 'lorem ipsum' will uncover many web sites still in their infancy.

Quel est votre dernier menu ?

Des encornets snakés et tempura d’asperges vertes, puis un suprême de pigeon et foie gras poêlé aux 5 épices en feuille de chou… Un plat inspiré de mes années parisiennes chez Joël Robuchon et au Bristol.

Dans quelles circonstances avez-vous rejoint Chateau Palmer ?

Mes années de « grandes maisons » m’ont beaucoup appris. Elles m’ont aussi ouvert les yeux : j’avais envie d’autres choses ! D’exercer mon métier autrement. Cette curiosité m’a toujours porté. C’est elle qui au Japon, à l’âge de 10 ans, me rend accroc aux émissions culinaires européennes. Elle encore qui me guide vers une école de cuisine à Tokyo pour apprendre la gastronomie française, en particulier ses produits, inconnus pour la plupart. Elle toujours qui me donne la force de sauter le pas à 27 ans : direction Paris ! Elle enfin, qui m’amène ici, en 2014, après qu’Hide Ishizuka, ancien sommelier au Château de Cordeillan-Bages, me parle d’un poste de chef à pourvoir. Deux mois d’essai plus tard, j’étais engagé.

En fonction des saisons et des produits disponibles, je compose une carte
coriolan pons — chef cuisinier, Château Palmer
La tradition jouit du charme des chimères, alimente le mystère comme les conversations.

Au XIXe siècle, les négociants bordelais tonifiaient certains clairets en ajoutant à l’assemblage un peu de vin de L’Hermitage pour en renforcer la structure, la couleur et l’éclat. L’époque tolérait le croisement des cépages et des géographies ; les amateurs anglais appréciaient ces quelques gouttes du Rhône versées dans la Gironde, qui teintaient le vin de grenat et l’aromatisaient de poivre ou de violette. La syrah avait la réputation d’être un cépage « médecin », capable de sublimer des cuvées ordinaires, parfois de les métamorphoser en vins onctueux et puissants. Certains grands crus de Bordeaux furent eux aussi « hermitagés » au fil du siècle. De cette alchimie, nous gardons peu de traces, sinon à l’état de fantasmes.

Une bouteille de Palmer 1869, l’impression sidérante de croquer un morceau de nuage

Mais le palais conserve une mémoire secrète. Invité en 2005 par un collectionneur californien, Thomas Duroux est ainsi bouleversé par la dégustation d’un Château Palmer 1869 dans lequel il croit déceler une subtilité d’un autre temps. La bouteille est-elle hermitagée ? À défaut de certitude, l’expérience lui inspire une idée : exhumer cette pratique séculaire en la détournant de sa vocation d’origine. L’hybridation sert ici à magnifier l’excellence d’un vin qui a suffisamment fait ses preuves pour s’autoriser tous les risques. Ainsi naît Historical XIXth Century Wine, à la fois défi œnologique, hommage conjoint au passé de Bordeaux et aux saveurs présentes de la vallée du Rhône. Une invitation au voyage, à travers les siècles et les terroirs français.

« C’est une création collective, la libre interprétation d’une tradition oubliée qui pique notre imagination et nous invite à l’audace. »
Thomas Duroux — Directeur, Château Palmer

Chaque hiver, la direction de Château Palmer sillonne ainsi les côtes du Rhône septentrionales pour débusquer les 10% de syrah qui se marieront avec le merlot et le cabernet sauvignon du domaine, enrichiront l’assemblage en lui apportant la complexité souhaitée, le tanin suave et précis, le grain serré, le velours en bouche, les saveurs de sous-bois ou de truffe noire. Avec en tête une base d’assemblage issue de parcelles emblématiques de Palmer, Thomas Duroux et Sabrina Pernet partent déguster les syrahs les plus intenses, imaginent l’édifice final en se fiant à leur mémoire, à leur instinct, et rapportent de leur pérégrination deux ou trois barriques dont l’origine est soigneusement gardée secrète depuis le début de l’aventure.

Expérimenté sur des lots de 2004, Historical XIXth Century Wine s’étoffe en 2006 puis éblouit en 2010. Et s’installe depuis comme une signature de la maison. L’incarnation d’un vin rare qui brave les appellations et s’affranchit des normes. Avec son volume confidentiel – autour des cinq mille bouteilles annuelles –, il s’agit d’une cuvée de collection, qui intrigue les fins palais et les sommeliers influents, bouscule le classicisme pour mieux célébrer l’Histoire.

Ce vin est l’expression de nos états d’âme, le fruit d’une curiosité sans bornes…