
Hors-Champ
Les petites histoires font les grandes.
Ailleurs comme à Château Palmer.
Dans son village, les chemins de traverse sont légion.
Petit tour donc de ces à-côtés qui touchent au cœur.
Le génie du marc
Avec le temps des vendanges, vient celui de la distillation à Château Palmer. En 2018, peaux, rafles et pépins issus des presses de Merlot et de Cabernet sauvignon entraient ainsi en alambic pour un premier tour de chauffe concluant.
Avec le temps des vendanges, vient celui de la distillation à Château Palmer. En 2018, peaux, rafles et pépins issus des presses de Merlot et de Cabernet sauvignon entraient ainsi en alambic pour un premier tour de chauffe concluant. Un an plus tard, c’est d’un marc de Muscadelle, cépage acidulé entrant dans l’assemblage du Vin Blanc de Palmer, que jaillit de nouveau l’étincelle : une eau-de-vie d’une infinie finesse aromatique, un feu de fleurs dans un verger d’agrumes et d’abricotiers, élaborée en Vénétie chez le maestro-distillateur Vittorio « Gianni » Capovilla. La flamme de l’innovation circulaire, au cœur de Palmer…

La force de l'âge
Dans les parcelles, le temps œuvre...Le vin se bonifie avec les années. La vigne aussi. Petit à petit, ses racines gagnent en profondeur et, ce faisant, en nutriments utiles à son bon développement.
Dans les parcelles, le temps œuvre…
Le vin se bonifie avec les années. La vigne aussi. Petit à petit, ses racines gagnent en profondeur et, ce faisant, en nutriments utiles à son bon développement. Cette quête de longévité, Château Palmer l’accompagne. En délicatesse. Ses brebis entretiennent les sols et les enrichissent. Ses équipes bannissent les produits de l’agrochimie et pratiquent la greffe selon des méthodes douces. En ligne de mire, la pérennisation d’un écosystème, d’un grand terroir, d’un patrimoine végétal d’un demi-siècle en moyenne. Une rareté. Telle la parcelle « Tennis », dont les merlots regardent la Garonne depuis 1938. À couver.

Les bonnes ondes
Dans les vignes, une drôle de mélodie résonne… À Château Palmer, une nouvelle « boîte à musique » d’un genre spécifique détonne.
Dans les vignes, une drôle de mélodie résonne… À Château Palmer, une nouvelle « boîte à musique » d’un genre spécifique détonne. De notes bleues, il n’en est pas question cette fois : le jazz repassera. Installé pendant les beaux jours de printemps, au milieu des parcelles de merlot qui font face au château, l’instrument émet une onde vibratoire à part. À l’aube puis à l’aurore, pendant que les oiseaux chantent, celle-ci stimule la floraison de la vigne. Quand la musique donne, les boutons fleurissent…

L’alchimie du vin
Au chai, la pomme fait du lait… «Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse. » Telle est la définition de l’alchimie en littérature.
Au chai, la pomme fait du lait…
« Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse. » Telle est la définition de l’alchimie en littérature. Et si elle s’appliquait à la viticulture ? Au chai de Château Palmer, après récolte, tri et foulage, jus, peaux et pépins amorcent « les » fermentations. Car, pour les fruits de la vigne, le processus est double. D’abord, alcoolique, quand le sucre devient alcool ; puis malolactique, lorsque l’acide malique passe à l’état lactique. Là, le vin se désacidifie naturellement, ou presque… L’homme l’aide, en plaçant les barriques dans une atmosphère à 21°C et en les bouchant à l’aide de bondillons de verre, capables de laisser s’échapper le gaz produit. Ou comment transformer le malum en lactis, la « pomme » en « lait ». Derrière ce jeu d’écriture, un petit miracle.

La «pièce à Choukry»
Derrière le nom de cette parcelle, une belle histoire… Point de départ : 1979. Abdeslem Choukry rejoint Château Palmer. Le vigneron d’origine marocaine travaille à la tâche.
Derrière le nom de cette parcelle, une belle histoire… Point de départ : 1979. Abdeslem Choukry rejoint Château Palmer. Le vigneron d’origine marocaine travaille à la tâche. Il rogne la vigne à la main, vendange en douils en remplissant petit à petit ces seaux de bois disposés à l’arrière d’une charrette à cheval, foule le raisin de ses pieds… Une autre époque. « Beaucoup de joies surtout », se souvient l’intéressé. Retraité depuis 2007, il vit à côté de la bergerie du domaine. De là, il veille sans doute sur la parcelle plantée de petit verdot à laquelle Thomas Duroux a donné son nom l’année de son départ. Au-delà du jeu d’écriture, de la dédicace, une élégante façon de saluer M. Choukry. Choukran.
