À la une

Palmer & vous

Le Raisin - le Cercle - le Rond
Champs Libres

Fil Rouge

La ligne directrice. Celle fixée dès le mois de janvier pour organiser jusqu’en décembre nos prises de parole, de vue, de son… Toutes ces expressions autres que le vin lui-même qui enrichissent notre quotidien et le sien.

2020

Le cercle

Du socle au calice
Le cercle porte au nez, au palais, 
Le souvenir d'un cru divin
L’harmonie sans quadrature 
Circulant de la lune au raisin
Du soleil au tonneau — cerclé. 
 
Il provoque le destin, prolonge les saisons 
Sonde l’éternel sans tourner en rond 
Symbole, énigme ou passion
Le cercle de Château Palmer est une constellation.
Video: 
Le Raisin - le Cercle - le Rond

DANS L'ŒIL DE PALMER

RAISIN

Dans la vie du raisin, tout roule.

Du bourgeon dans le coton au bouton floral,

Du grain de plomb au petit pois,

Il tourne et retourne autour de ses pépins.

Un entre-soi.

Jusque dans la pénombre du chai,

des barriques aux bouteilles,

Le cercle continue de signer le parcours des baies.

Même la table en est marquée :

Au pied d’un verre, sur la nappe, une trace, un rond.

Inside an iceberg - Norvege - Svalbard - september october 2013
EXPOSITION
ARCTIQUE
Jean Gaumy

Du 6 janvier au 24 avril 2020, Château Palmer accueille l’exposition Arctique du photographe Jean Gaumy.

fermer

Du 6 janvier au 24 avril 2020, Château Palmer accueille l’exposition Arctique du photographe Jean Gaumy. Membre de l’agence Magnum Photos, élu en 2016 à l’Académie des Beaux-Arts, le Français y présente un choix de photographies prises lors de ses récentes missions scientifiques au Pôle Nord. Paysages telluriques, décors de glace et minéraux, organiques jusqu’à l’abstraction. Un regard singulier sur une zone extrême, bien au-delà du cercle polaire, qui résonne avec les préoccupations environnementales de Château Palmer.

On connaissait la passion du photographe aquitain pour les huis-clos. Celui de l’hôpital, de l’univers carcéral — en 1976, il fut le premier photojournaliste à être admis dans une prison française — ou des sous-marins de dissuasion nucléaire. Salués par Raymond Depardon ou Marc Riboud, ses premiers reportages lui ont valu de rejoindre l’agence Gamma puis d’intégrer l’équipe de Magnum en 1977. Depuis, Jean Gaumy n’a cessé d’élargir le périmètre de sa curiosité et de son champ d’intervention : l’Iran, l’Amérique centrale, les territoires contaminés de Tchernobyl ou de Fukushima, la haute mer à bord de chalutiers, les falaises de Normandie...

Doublement récompensé par le Prix Nadar (2002, 2010), élu en 2016 à l’Académie des Beaux-Arts, l’Institut de France, le photographe arpente cette fois les paysages de l’Arctique, chaos de matières fluides ou gelées, territoires primitifs dont il tire des compositions magnétiques et somptueuses. Outre la liberté du cadrage, s’y reflète son « instinct décisif » et, depuis des années, une méditation inquiète sur le sort du monde. Le réchauffement climatique est trois fois plus sensible aux pôles que sur le reste de la planète. Depuis 2013, Jean Gaumy accompagne régulièrement des océanographes du laboratoire BeBEST/LEMAR (CNRS, UBO, Museum d’Histoire Naturelle) qui étudient l’impact des changements environnementaux sur les coquillages. Il collecte ici des fragments de réel, traque le miroitement des temps anciens et immortalise les paysages menacés. De l’archipel de Svalbard (Norvège) à la base de Daneborg (Groenland), il explique vouloir « capter la genèse du monde » tout en repoussant les « limites de la photographie ».

Le récit de cette immersion septentrionale, au plus près de la matière, trouve naturellement sa place dans le domaine de Château Palmer. Même volonté de valoriser l’empreinte d’un territoire, de défendre la biodiversité, même fascination pour la « terra incognita » et l’esprit d’aventure, même conviction que l’art doit savoir se mettre au service de la nature. En 2020, la figure matricielle du « cercle » accompagne les choix artistiques et la quête sensorielle de Château Palmer. Cette exposition sur le cercle polaire s’est naturellement imposée pour inaugurer une année riche de découvertes et propice aux explorations.

L'exposition Arctique par Jean Gaumy est visible dans le cadre des visites à Château Palmer, du 6 janvier au 24 avril 2020. Durée 2h30 - 70€ - Réservation par e-mail à chateau-palmer@chateau-palmer.com

 

"A Marseille en y arrivant, par une nuit d'été, ce rond marqué, dessiné sur un mur : intriguant, que voulait -il dire ?
 
Aucune idée de cette énigme ! mais la photographie s’en fiche, ce qui compte, c'est d'avoir vu une image ! Qu'est-ce qu'une image en photographie ? justement, quelque chose d’insolite qui attire votre attention, même si c'est quelque chose en apparence ... Sans intérêt!"
 
© Bernard Plossu, Marseille 1991
Bernard Plossu est répresenté par Arrêt sur l'image Galerie.